- Pascaline Hamon
- Peintures
Photos de la peinture sur soie
Une petite vue d'ensemble...
Et d'un peu plus près ça donne quoi ?
Une petite vue d'ensemble...
Et d'un peu plus près ça donne quoi ?
Je viens de terminer la première partie d'une reproduction d'une figure de Mucha sur la soie... Les Photos vont suivre très vite...
Deux hommes ; un seul et même rêve dans un univers où chaque minute est comptée...
Les Chariots de Feu – film paru en 1981 – retracent le parcours de deux champions de course à pied qu'a priori, tout oppose. L'un est un sportif déjà connu (Lidell), l'autre un étudiant Juif (Abrahams) qui se distingue dès son entrée dans l'un des plus prestigieux établissements de la capitale en parvenant à faire le tour de la cour dans l'intervalle des douze coups de midi.
D'emblée, l'image de ces jeunes garçons, foulant la plage déserte avec douleur, joie, espérance et effort font voyager dans le temps pour revenir aux sources de la relation entre les membres du groupe de coureurs amateurs du Collège qui se retrouveront sélectionnés aux Jeux Olympiques et offriront deux remarquables performances à leurs contemporains.
Le gravier crisse sous les pneus noirs.
Le Ciel est gris, le soir blafard...
La voiture freine et l'on s'exclame :
Guermantes, on y est... !
Le panneau blanc aveugle
Tout encadré de rouge
Promet monts et merveilles
Dans l'espace retrouvé.
C'est là, Guermantes, horreur...
Coincé entre les dunes
D'une verte campagne.
Un paysage plat,
Sans les embruns salés
que ce nom m'apportait.
C'est là, Guermantes, que dire... ?
Entre quelques immeubles
Blancs comme des navires,
Chavirent trois trottoirs...
En cette ville fantôme,
Le temps s'est bien perdu.
Rien ne manque aujourd'hui
Dans Guermantes affadi...
Le vert gazon qui court
Sur les trottoirs désert
Est hostile et à l'homme
Et à la nature même.
L'artifice a son comble
Masque les devantures
D'enseignes qui semblent fausses.
Au loin, hors de Guermantes,
Un centre commercial
Git sur une autoroute,
Entre les jeunes arbres,
Maigres et maladifs
Tout encadrés de bois.
Guermantes, ô, mon Balbec...
En une route étroite,
Se tient le grand domaine
De cette chère Duchesse...
Où est-elle à présent,
Sous son chapeau orné
De fine fleurs blanches ?
Le domaine est fermé.
Les grilles de fer forgé
Laissent voir la décadence
D'un grand bal dans la cour.
Les pavés sont creusés,
En leur milieu, une larme,
Brille, solitaire.
De grands échafaudages
Entourent le bâtiment.
Promettent l'aménagement
De ces demeures vides...
Les grandes pancartes mornes
sous les vieux marronniers
qui parlent au visiteur
De l'esprit des Guermantes
Semblent elles-mêmes dépassées...
Ainsi je m'en retourne,
Sans rien en emporter,
Sans rien y reconnaître
Que le Temps a passé.
Je n'irai plus jamais
Du côté de Guermantes...
Bienvenue dans un monde de mots et d'images...
Bonne visite et bonne journée / nuit...
Sauf mention contraire, les œuvres présentées sont de ma réalisation.
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