J'ai rencontré Jean-Louis Benoît, spécialiste de littérature médiévale, à un colloque organisé en Bretagne auquel j'ai participé l'an passé.
J'étais arrivée en pleine après-midi, la veille de mon intervention, les jambes un peu flageolantes et au moment d'une pause entre deux communications, alors que je sortais de l'amphithéâtre bien rempli, un monsieur très souriant était venu me saluer tout naturellement - Bonjour, m' a-t-il dit, bienvenue ! vous êtes Mlle Pascaline Hamon, c'est cela ? Oui... j'ai vu votre photo sur votre blog, je vous reconnais... !
J'ai été vraiment agréablement surprise de savoir qu'un spécialiste de littérature médiévale était venue sur mon blog, et m'en reparlait ensuite avec enthousiasme. Cela fait partie des belles rencontres, pas seulement intellectuelles, mais aussi, et tout simplement humaines que la vie réserve. Nous avons discuté de poésie, de peinture, et je dois dire que j'ai été touchée de l'intérêt qu'il a pris à mes petites réalisations.
Cet été, je reçois un mail de Jean-Louis Benoît, qui a mené un grand et un beau travail avec ses étudiants sur la littérature médiévale. Un travail alliant le Moyen-Age et la période moderne, l'humour et la connaissance, et pour lequel j'ai envie de dire un grand bravo - en particulier aux étudiants qui ont appris leur texte en Ancien français sur le bout des doigts et que je vous invite à découvrir... maintenant !
"Un p'tit train, s'en va dans la campagne, un ptit train, s'en va de bon matin..." Vous connaissez probablement cet air siffloté par des générations et des générations d'enfants et de parents...
Aujourd'hui, nous restons en Ardèche, car je veux vous faire découvrir un élément traditionnel de notre patrimoine, remis au goût du jour depuis cette année : le Mastrou. Mais comme bien souvent, j'ouvre une parenthèse gastronomique, pour vous recommander, à Tournon, le restaurant le Farfadet. N'hésitez pas à vous faire plaisir en prenant le menu le plus cher, qui vous régalera avec sa tomme en salade et ses délicieux légumes d'antan, ciselés et découpés pour en faire ressortir toute la couleur, son magret tendre et goûteux et enfin, le tiramisu rhubarbe-framboise, qui fond sous la langue !

MMMMHHHH !
Je referme ici cette parenthèse ! Revenons au Mastrou !
Ce petit train, qui fonctionne au charbon, parcourt les montagnes du Vivarais en sifflant.... comme au bon vieux temps !

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Pour deux raisons bien personnelles - la première, mes racines ardéchoises, la seconde, ma thèse de doctorat dans laquelle je consacre quelques lignes à Eugène-Melchior de Vogüé, l'auteur du Roman Russe - un ouvrage qui a contribué à la diffusion de Tolstoï, Pouchkine, Lermontov en France - je me suis rendue pendant les vacances au Château de Vogüé...
Bien sûr, le château en lui-même est assez vide... Peu de meubles, peu de bibelots d'époque... Il ne faut pas s'attendre à retrouver une ambiance surchargée et luxueuse mais, à vrai dire, la première récompense est déjà dans le joli panorama qu'offre l'Ardèche, le village en lui-même, le château, et derrière, les montagnes... Tenez, une petite vue de ce coin de Paradis ensoleillé :

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Je me suis rendue aujourd'hui à l'exposition d'une amie, Macha Volodina. J'aimerais donc en parler comme une invitation, comme un coup de cœur à partager, face à cet univers artistique rempli de sensibilité et de réflexion.
Des couleurs douces illuminent la toile : du bleu, du jaune, du rose... De loin, les formes créent une harmonie. L'œil est attiré par des motifs délicat qui se retrouvent d'une toile à l'autre.Des papillons jaunes, marron, rouge, se sont posés sur un coin du tableau. Ce motif, qui revient souvent, fait écho à bien des symboles de notre condition, entre la mort et la vie, le passé et le renouveau, mais aussi d'un art pris entre matière et légèreté.
En s'approchant de la toile, l'on découvre une multitude d'objets, collés sur la toiles : des perles, des soldats de plombs, de petits jouets, des morceaux de tissus, les chiffres d'une vieille pendule, des personnages échappés de toiles de maître... L'on se croirait retomber devant un de ces livres qui regorgent d'images, devant nos jouets, ces "bricoles" qui ont été les trésors de notre enfance.La toile s'ouvre sur l'espace: des niches, des cavités, des aspérités. La peinture se mêle à la sculpture.
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