· Biographie :
( 1868 - 1955)
Père ; conservateur des hypothèques ; grand-oncle : curé.
1882 ; à Paris. Etudes à Louis Le Grand ; marqué par le souvenir de Baudelaire.
Adolescence = ressent faim spirituelle, que les études n'étanchent pas. Inscription à la faculté de Droit de Paris. Parait alors voué au conformisme à la foi dans la science de cette époque...
· Désespoir mais Salut spirituel. Salut = thème central dans l'œuvre de Claudel. 2 sources de son œuvres, qui se mêlent inextricablement ;
- FOI.
- POESIE.
CHOC poétique : la découverte de Rimbaud.
( Rimbaud = source des deux révolutions principales de la poésie du 20ème : surréalisme et claudélienne.)
« Pour la première fois, ces livres ouvraient une fissure dans mon bagne matérialiste et me donnaient l'impression vivante et presque physique du surnaturel. »
→ DÉCOUVERTE d'un GERME POÉTIQUE : le lien entre libération du langage / libération de l'esprit, de manière réciproque.
De là ; Claudel définit l'ESPRIT comme mouvement et liquidité, souffle et respiration.
· Crises :
- Notre-Dame (1886).
- PB : langage pas suffisant pour guérir son désespoir, renonce à la tentation de l'esthétisme.
- Importance de LA TERRE chez Claudel. Ne peut se satisfaire de la religion de l'art. Images toujours cosmiques et charnelles.
- Nostalgie de l'incarnation du surnaturel, par le langage mais portant par-delà le langage.
- CRISE à 18 ans...
· Homme de lettres et diplomate :
Noue des amitiés (Schwob, J.Renard...) ; cercle autour de Mallarmé.
Écriture de Tête d'Or, la Ville...
· Carrière de diplomate : parcourt le monde et cela marque son œuvre ; dresse un inventaire du monde dans Partage de L'Est, Le soulier de satin. Rend compte du fourmillement cosmique du monde.
· Séjour américain encadré par deux tentatives dramatiques.
· DRAME du COUPLE HUMAIN dans le péché et la grâce conjointement.
· Connaissance de l'Est.
Dans la période de 14 ans durant lesquels il séjourne en Asie.
Il y écrit ses œuvres majeurs ; Connaissance de l'Est, Partage de Midi, les Grandes Odes....
→ Variation des thèmes ; entreprend de les faire rayonner dans de nouvelles formes.
Entreprise de poésie totale : par l'incarnation de l'inspiration dans un rythme. Définition respiratoire du langage poétique par l'exemple biblique, de Pindare et d'Eschyle.
Dans les Odes et dans les Drames : fixation d'une rhétorique originale ; VERSET CLAUDELIEN. (influence sur Saint-John Perse...)
· Dramaturgie.
Quitte l'Allemagne à la déclaration de guerre en 1914.
Secrétaire : Darius Milhaud.
Achève ses pièces, qui lui donneront le succès.
Elu à l'Académie Française à l'âge de 78 ans.
Fin de sa vie : marqué par des commentaires poétiques de l’Écriture, méditation de la parole de Dieu.
· La poésie claudélienne.
· Dialogue et monologue ;
Une unité de RYTHME, de STRUCTURE et de TON.
Selon la double structure primitive du langage ; Monologue et dialogue...
Conception du TEMPS : rythmique plutôt qu'historique. ; pas temps continu, mais temps fait de pulsations... qui trouve son pendant dans le VERSET (pulsation du langage). Avec parfois, au sein du verset, déplacement de l'accent sur les termes de l'alternance.
Précurseur de la poésie du 20ème siècle ; création d'une forme à partir d'une remontée aux sources du langage, poésie qui est tout à la fois, poésie de l'essence spirituelle et de l'essence verbale.
Chez Claudel ; essence ORALE du langage. Poète = celui qui nomme.
Essence du langage se manifeste dans les 2 catégorie de « la voix » :
- Parole échangée.
- Parole proférée.
→ Cette distinction est condition de distinction des genres. Formellement justifiée uniquement si elle est réellement essentiel.
De là : symbole de l'alternance entre forme lyrique (monologue) / forme dramatique (dialogue).
Œuvre dramatique peut recevoir le lyrisme du monologue (Partage de Midi) et inversement. Découverte de l'essence poétique ; acceptation et dépassement des formes ; réconciliation de la poésie et du théâtre.
· L'inspiration.
Poésie = réception de l'esprit selon les lois organiques de l'être humain. Accueil de l'inspiration par le poète.
De là : la dominante lyrique de son œuvre ; lyrisme = manière d'être et de parler assurant l'homogénéité des diverses formes.
Pas de séparation entre spiritualité / littérature. Rhétorique en fonction des pulsion traduit l'essence des choses.
Universel lyrisme répondant à l'esthétique de l'abondance rythmique et exprime l'enthousiasme mystique.
La loi rythmique est étendue à tout l'univers, au Cosmos-création puisqu'elle est loi de l'Esprit créateur. Le poète imite Dieu et la poésie est imitation de la création.
Puissance lyrique ; accrue par la sincérité du poète. Les 2 sources de son lyrisme sont :
- Le CREDO de l’ÉGLISE CATHOLIQUE.
- Sa personnalité.
- Le tout, fondu avec unité...
Le VERSET claudélien ; ni versification, ni prose rythmée. Souligne la parenté entre son rythme / la mer. « Dilatation de la houle » : liberté, spontanéité du langage.
Rythme cosmique ; soumission néanmoins aux lois organiques et de la nature de l'Esprit.
Le verset ne discipline pas par « artifice » les enthousiasmes et les images, la réalité ; Claudel est aux antipodes de Valéry. Épouse le jaillissement naturel ; sa seule justification est d'enregistrer les rythmes de l'homme, du monde et de Dieu, infinité de variations métriques et tonales.
Verset = langage de l'inépuisable. De là, accord avec Milhaud, Honegger.
Ne nie pas la métrique, il la dilate, plutôt.
Rime : se conserve ou se transforme en assonance....
Opère, au-delà de la métrique et des formes, la libre union du rythme vital et de la force cosmique.
Comme le monde, l'homme et Dieu, verset = rythme créateur du perpétuellement nouveau. Résolution de l'angoisse de l'inconnu (Cf. Baudelaire, Rimbaud.)
· La poésie totale.
Verset : plus que la forme ; c'est la FIGURE de la poésie.
Inconnu, autre et nouveau : termes de la poésie du 19ème (Rimbaud et Baudelaire), ailleurs du romantisme allemand ou nervalien : exigence spirituelle de la poésie totale... S'accomplit chez Claudel. Poésie= acte de volonté, prolongement de la lucidité où s'était arrêté Baudelaire. La révolte (romantique, néo-romantique et surréaliste) ne conduit nulle part.
Drame de la condition humaine résorbé dans la poésie totale, conquête de la totalité de l'être. Équivalence à une philosophie de l'être. Dynamisme permet d'y inclure des sens, sensibilité, intelligence, mysticisme...
Lieu d'épanouissement de 2 valeurs fondamentales de l'être :
- L'inépuisable.
- L'homogène.
Interprétation de dieu poétique : abolit l'idée de révolte par l'idée de création = centre de l'œuvre claudélienne, caution de sa totalité, moteur poétique, participation à une continuité de l’Être dans la participation analogique au poiein universel.
Création = un ordre qui se reflète dans les figures de la poésie ; cependant, il inclut un désordre qui siège dans le cœur de l'homme.
Totalité poétique qui assume ce désordre lorsque la poésie se fait théâtre. L'inépuisable continuité interne de la création est brisé par le désordre humain qui se reflète dans le drame. Drame : dialectique, esthétique du clair-obscur : ténèbres de l'homme (Vs) lumière divine.
Accomplissement de la totalité de sa vocation ; Inscription dans son œuvre du mouvement passionné de la double postulation de l'âme humaine selon Baudelaire. L'homme a une histoire : il est dans l'ordre de la terre et dans l'ordre du ciel. La poésie doit être figure de cette simultanéité.
· L'homme et le hasard.
La poésie = l'acte de l'interrogation victorieuse. Son rythme et son oscillation entre questions et réponses fonde la structure de l'acte poétique.
Le poète interroge toute chose avec dieu. Mallarmé pensait que devant quelque objet, la question inéluctablement est ; « qu'est-ce que cela veut dire ? »
Reprise de l'interrogation de Mallarmé mais restaure la pleine signification du langage, notamment le sens de « vouloir ». En toute chose résident une volonté et une intention ; la poésie doit communier avec ces volontés et en poursuivre l'accomplissement dans sa formulation verbale. De là, le jeu de mots sur co-nnaissance et connaissance.
Le hasard est exclu du monde. Tout a un sens, le monde et l'homme sont sauvés par leur ressemblance en dieu. Thème de la poésie : la ressemblance de l'homme et du monde. Thème originel de la poésie de Claudel.
Le lyrisme chante cette victoire décisive et ses péripéties ; le théâtre déploie sur scène et dans le Soulier de satin finit par être le cosmos, le drame de l'acheminement vers la victoire par les défaites et des sursauts d'une humanité complexe dans sa nature, simple dans sa vocation.
Interprétation poétique de l'homme et du monde se développe à partir de l'intime communion entre le visible et l'invisible. Le « grand poème de l'homme soustrait au hasard" chante les correspondances réciproques entre ces deux catégories. Claudel explique l'esprit essentiel de sa poésie qui est le « gaudium veritate ». Il écrit : « le monde sans dieu est non seulement incomplet mais réduit à l éparpillement, au non-sens et au néant... Je changerai volontiers l'adage et au lieu de a visibilibus ad invisibilum amorem rapiamur, je dirais : ab invisilibus a d visibilium, amorem et cogitationem rapiamur. Car il y a plusieurs révélations, celle d'une vérité toute faite, mais aussi celle de l'eau qui révèle le grain planté dans la terre en le faisant pousser. »
La poésie de Claudel est révélation au sens dynamique du mot. L'entreprise poétique d'abolition du hasard déclaré impossible par Mallarmé est solidaire de la « déflagration » du dynamisme verbal. La mission est d'achever une « fructification de l'être » (S. Fumet). Le poète achève la création.
Le drame nait de la discordance entre l'apparence du chaos et la vérité du sens. Le lyrisme triomphe dans la découverte du sens à travers le symbolisme du chaos : le visible n'est livré à l'anarchie du hasard que s'il n'est pas rapporté à l'invisible qui lui confère réalité et signification.
La vocation de la poésie : instituer ce rapport : « recevoir l'être et restituer l'éternel. » (Claudel).
→ Sur 5 Grandes Odes .
Œuvre poétique majeure de Claudel. Écrite de 1904 à 1908, publiée sous le titre collectif suivie d'un procession processionnal pour saluer le siècle nouveau en 1910. Mise au point définitive de la technique du verset, transposition dans le langage du rythme et des images l'itinéraire spirituel du poète dont les sources sont la Bible, Pindare, et Eschyle
Le point de départ : un art poétique fondé sur la foi, la découverte de dieu s'accompagne de la découverte des pouvoirs du poète. Un pouvoir de continuation de la création divine par une entreprise de nomination de la part du poète qui fait écho à la condition d'Adam.
Cette opération poétique permet au poète de découvrir et de chanter le sens de la vie universelle dans la liberté de son inspiration.
Les muses. Dans la première ode, le poète évoque une à une les neuf muses : leurs fonctions respectives et les situé dans l'ordre de l'inspiration. Il développe un art poétique complétant et expliquant dans une fresque rythmique les intuitions du jeune auteur de la ville.
l'ode développe la jubilation orchestrale des muses, incarne l'impatience de l'esprit et les figures de son rythme cosmique et maritime.
Affirmation de la volonté de rupture et de novation par l'inscription dans le dynamisme du verset et des images, création rythmique et liberté. La totalité de la poésie figure " la déflagration de l'ode soudaine.'
La mer et l'océan figurent l'infini de la création et la liberté de langage. La poésie est irréductible aux ajustements de l'art, elle est comme la houle de la mer, vol de oiseaux.
Multiplication des images de l'inépuisable.
Dans ladeuxième ode, le poète retenu en captivité à Pékin, médite sur le symbolisme de l'eau figure de l'esprit.
Découverte du dynamisme universel, du lien liquide unissant le monde, l'homme et dieu. L'argument qui précède l'ode dit que la voix « qui est à la fois l'esprit et l'eau, l’élément plastique et la volonté qui s'impose à elle, et l'expression de cette union bienheureuse. »
Débat au cœur de l'âme humaine entre des puissances répondant aux noms allégoriques d'Anima et Animus. La poésie seule permet de déplacer le dilemme de l'intelligible et du spirituel. Le mouvement de la mer = démesure et dilatation. Retour à l'élément, à la matière première. Développement de l'analogie substantielle entre la mer, éléments de la création, et l'esprit, élément de la vie. On retrouve, avec la mer, la vie, c'est à dire la liberté et la possession de l’Esprit.
Intimité réciproque au cœur de la création du charnel et du spirituel qui est un thème du théâtre,
Moins la poésie et la vie même, franchissement de la limite et dépassement du terme temporel.
Recherche d'une poésie intelligible par Claudel, qui joue avec des homonymes et en tire des analogies, des images symboliques.
Importance du rire dans l'œuvre de Claudel car il est de nature pneumatique. Ainsi, la farce intervient dans le drame, l'inspiration unique donne naissance à des œuvre s de Claudel.
Expérience poétique et expérience religieuse conduisent le poète a coïncider avec mouvement du monde, la création continuée. Symbole de l'ode : élargissement de la signification spirituelle ; la liquidité : signe sensible de la présence de vue esprit, de loi universelle de l'être.
En redevenant total, le monde redevient nouveau. La poésie est un recensement, le poète fait le monde comme sien. L'inépuisable devient actuel et présent par la parole, le rythme, la grâce divine et le symbolisme spirituel de l'eau et de la mer…
Poésie et mystique ne font qu'un.
La troisième ode. Après l'argument Magnificat, le poète se souvient des bienfaits de dieu ; les élèves dans un cantique de reconnaissance ; « de m'avoir délivré des idoles ». Déchaînement d'un lyrisme biblique, disciple moderne des poètes d'Israël. Idoles : ce que le monde moderne invente, sous l'inspiration de Satan pour faire mentir la création et qui est responsable de la mort de l'esprit selon le poète. Il dénonce, par une parole substantielle, les fantômes. Leur monde est clos. La poésie seule ouvre la fenêtre qui donne sur l'inépuisable. L'esprit seule confère sa substance à la parole qui appartient alors au vouloir faire, sinon elle est vaine et meurtrière.
L’inventaire poétique du monde se poursuit ; dénonciation des puissances de mots, découverte du germe de vie. Cri du choix décisif et définitif : je préfère l’absolu. De la contemplation des nébuleuses de la mer, franchissement du temps, passage à l'éternité, constant mouvement de l'itinéraire du poète du visible à l'invisible garantissant la victoire de la vie sur la mort…
Vie retrouvée fructifie dans l’épanouissement ; poésie « de la reconnaissance » ; trouve sa place dans l’ordre de la création, elle bénéficie du crédit de dieu. Reflux opéré de l’invisible au visible, de Dieu à l’homme. Naissance de sa fille : la paternité l’inspire sur le thème de la « vie même » et de sa nouveauté perpétuellement créatrice. Paternité de la chair à la paternité selon l’esprit, analogie naissance de l’enfant / du poème, garantie par dieu. Ce thème de la paternité est lié au thème biblique de la Terre promise. Plénitude de la possession vitale jusqu’à l’intelligence du monde même.
Midi est l’heure du partage du jour et du partage de l’homme.
La quatrième Ode. Muse qui est la Grâce. Reprise du thème de l’inspiration. Construction selon strophe / antistrophe, dialogue entre le poète / Muse. Transposition en langage poétique du drame inspirant le théâtre de Claudel : difficulté à combler la distance vocation poétique / volonté humaine, entre nature / Grâce.
S’achève sur une évocation de l’amour qui est le sujet de Partage de Midi. Muse vient d’annoncer « l’œuvre d’Août, l’extermination de Midi. »
La cinquième Ode. Le poète répond à ceux qui l’accusent d’obscurité. Poésie = figure de l’âme fermée sur les 4 Vertus Cardinales. Clôture analogue à la clôture monastique. Catholicité embrasse toute chose.
· Le théâtre de Claudel.
Premier art poétique exprimé dans La ville, après Tête d'Or.
· La Ville : conflit entre l'ordre , révolte temporelle de l'homme, l'Éternité.
· Drame du péché et de la grâce ; L'Annonce faite à Marie ; tragique de l'affrontement entre orgueil / charité, miracle / pardon.
· L'Échange ; début de la constitution du théâtre de Claudel. Drame pur et cruel. Pureté (Vs) ouragan des passions. Symbolisme des caractères.
· Partage de Midi ; après une crise personnelle qui donne à la pièce son intensité dramatique. Puissance et originalité de son génie. Première étape de la dramaturgie claudélienne. Mise en scène de la double postulation inhérente à la nature de l'amour entre l'homme et la femme ; cheminement douloureux du péché à la rédemption.
· Élargissement à partir de 1908 ; trilogie historique : l'Otage, Le Pain dur, le Père humilié. Dégage une loi qui est le ressort profond du drame : nécessité et difficulté de l'union entre passé et l'Avenir ; (Vs) le Pape : incarnation de la loi éternelle.
· Veine humoristique dans son théâtre : protée, farce mythologique ainsi que l'Ours et la lune : farce lyrique évoquant un prisonnier de la Grande Guerre.
· Le Soulier de Satin est écrit alors qu'il est ambassadeur au Japon.
· Écriture d'Oratorio (Jeanne au Bucher...)
→ Partage de Midi.
Composée en 1906 ; connu du public en 1948.
Mise en œuvre lyrique et dramatique d’un épisode crucial de la vie de l’auteur : « et moi aussi, je l’ai donc trouvée, à la fin, cette mort qu’il me fallait ! J’ai connu cette femme. J’ai connu l’amour de la femme. J’ai possédé l’interdiction. »
Rencontre d’une Polonaise sur un bateau ® Ysé, symbole de la femme fatale, interdite et régénérée.
Femme = maléfique et initiatrice. Dans ce dilemme nait le drame, rayonnant sur elle et sur ce qui l’approche.
L’œuvre est la traduction poétique du rayonnement dramatique, dans sa face nocturne et dans sa face diurne, jusqu’au midi de la mort, partageant le destin de l’homme entre temps / éternité.
Publication en 1948. 2 premières versions du drame ; puis une version pour la mise en scène, très différente : disparition de l’admirable final, pour des raisons scéniques.
Le texte le plus claudélien.
Résumé de l’œuvre :
Un paquebot emmène en Chine Ysé, épouse de De Ciz en compagnie du sauvage Mesa et de l’aventurier Amalric. Fascination entre Ysé et Amalric. Ysé se donne à Mesa puis s’ enfuit avec Amalric dont elle s’est éprise. Fuite vers le sud de la Chine en emportant l’enfant qu’elle a eu de Mesa. Révolte, leur maison est encerclée. Almaric dépose une bombe. Mesa arrive muni d’un laissez-passer pour sauver la femme et l’enfant. Silence d’Ysé, colère d’Amalric. Mesa se sent blessé et emmène Ysé qui vient de tuer son enfant. Explosion de la bombe, Mesa s’évanouit et reprend connaissance pour voir le retour d’Ysé dans un rayon de Lune. De Ciz mort, rejet d’Amalric ; Mesa et Ysé sont unis dans un mariage au-delà de la mort, dans « la transfiguration de Midi. »