Barthes, Le plaisir du texte

  • « Le plaisir du txt, c'est Babel heureuse. »
  • « Ce lecteur, il faut que je le cherche, que je le « drague » sans savoir où il est. »
  • « Le babil du texte, c'est seulement cette écume de langage qui se forme sous l'effet d'un simple besoin d'écriture. »
  • « Tout écrivain dira donc : fou ne puis, sain ne daigne, névrosé je suis. »
  • « l'écriture est ceci : la jouissance du langage. »

♦ Dans la phrase fixée par le bon usage, l'école et la littérature viennent se glisser chez Sade, des messages pornographiques.

« La culture ni sa destruction ne sont érotiques ; c'est la faille de l'une et de l'autre qui le devient. »

♦ critère d'évaluation d'une œuvre moderne : sa DUPLICITÉ. Le plaisir ne veut pas la seule violence mais le lieu de la perte ; « la culture revient comme un bond ; sous n'importe quelle forme. »

♦ Jubilation continue, moment où par son excès le plaisir verbal suffoque et bascule dans la jouissance.

EX : Flaubert : une manière de trouer le discours sans le rendre insensé. « Il n'y a plus de langue en deçà des figures (ce qui veut dire, en un autre sens : il n'y a plus que la langue. » « La prouesse est de tenir la « mimésis » du langage. »

♦ Plaisir œdipien de la lecture : connaître l'origine et la fin, s'il est vrai que tout récit (tout dévoilement de la vérité) est une mise en scène du père. (esthétique érotique du cacher/montrer).

♦ Rythme ds la lecture, désinvolte et peu respectueuse de l'intégrité du texte.

Distinguer :

  1. TEXTE DE PLAISIR. (contente, lié à une pratique confortable de la lecture, héritée de la culture.)
  2. TEXTE DE JOUISSANCE. Met en état de perte, fait vaciller nos assises, crise du rapport au langage.

« J'aime le texte parce qu'il est pour moi cet espace rare de langage, duquel toute « scène » (au sens conjugal du terme), toute logomachie est absente. » « Îlot, manifeste de la nature asociale du plaisir. »

« Le plaisir du texte, c'est le moment où mon corps va suivre ses propres idées –car mon corps n'a pas les mêmes idées que moi. »

♦ Jouir de la critique :

  1. PAS EN ACCEPTANT D'EN ÊTRE LE CONFIDENT.
  2. EN S'EN FAISANT VOYEUR.

♦ Le sujet de l'histoire n'est jamais qu'une « contradiction vivante. » : « un sujet clivé, qui jouit à la fois, à travers le texte, de la consistance de son moi et de sa chute. »

« La critique porte toujours sur des textes de plaisir, jamais sur des textes de jouissance ; Flaubert, Proust sont alors commentés inlassablement... »

Présentation

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Sauf mention contraire, les œuvres présentées sont de ma réalisation.

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