- les historiens traitent habituellement l'art comme séparé de leur contxt.
- Révolution dans la vie humaine remet en cause la structure des études historiques.
- Poids des forces exogènes intervenant ds la product° artistique. → RÉVOLUTION TECHNO-SCIENTIFIQUE :
1/ REND LES ARTS OMNIPRÉSENTS :
- La RADIO (se répand, devient universelle grâce au transistor.) évolution pr le gramophone et le tourne-disque (encombrants). Enregistrent longue durée (1948) ; pr la musique classique et cassettes enregistrables →1980 : LA MUSIQUE EST OMNIPRÉSENTE. (baladeurs – innovation japonaise- et « ghetto-blaster » portables.
→ des CONSÉQUENCES :
a) POLITIQUES : De Gaulle par la radio incite les troupes à refuser le coup d'Etat ; diffus° des discours de Khomeiny en Iran.
b) CULTURELLES : - La TÉLÉVISION ; coûteux et encombrant ms devient accessible pr tous. (1980 : 80% de pop Brésil à la TV.)
Aux EU : le nouveau média supplante la RADIO et LE CINÉMA ; devient le divertissement populaire ds les 50'. Suivi par GB ds 60'. Peu de choix sur les grds écrans ( VS) choix illimité avec les cassettes vidéo. - ORDINATEUR : Point de contact entre H /monde : l'écran.
2/ MODIFIE LA PERCEPTION DES ARTS...
- pop-musique, enregistrement de concerts, relecture de passages audio-visuels, spot publicitaire... → modifie la perception linéaire ou séquentielle.
- « La technologie a transformé le monde des arts, mais celui des arts populaires et des divertissements plus tôt et plus complètement que celui des « arts majeurs » , en particulier des arts plus traditionnels. »
→ QU'EST-IL ADVENU DES ARTS TRADITIONNELS ?
- un DÉPLACEMENT GÉOGRAPHIQUE au détriment du centre européen de la culture d'élite.
- Du fait de la prospérité mondiale, augmentation des ressources financières...
- Examen se révèle moins encourageant...
1/ L'EUROPE (= « Europe Occidentale » pr occidentaux de 47 à 89).
- Plus le foyer des arts...
- New York se vante d'avoir remplacé Paris comme capitale des arts plastiques.
- Prix Nobel : se tourne vers littérature non européenne dès 1960 (+ sens politique du Prix) jusqu'alors ignorée (sf Am du nord avec Sinclair Lewis, 1930) 1986 : Prix Nobel décerné pour la première fois au Nigérien Wole Soyinka.
- 1970 : intérêt pr littérature LATINO-AMÉRICAINE, admiration pour les films de Akira Kurosawa ( 1910 – 1998) , Satyadjit Ray (1921 – 1992) ds 50'.
- L'ARCHITECTURE ;
- peu de construction du mvt moderne ds l'entre-deux guerre.
- Ap 1945, le « STYLE INTERNATIONAL » s'impose : chaînes d'hôtel américaines, + en 1970 pr touristes fortunés... construction avec du VERRE, des plantes et un ÉCLAIRAGE THÉÂTRAL.
→ « Pour la société bourgeoise de la fin du XXème siècle, ces hôtels devaient être ce que l'Opéra classique avait été pour son ancêtre du XIXème. »
Création de monuments marquant :
- Le Corbusier (1887 – 1965) : construit une capitale en Inde (Chandigarh).
- Oscar Niemeyer ( né en 1907) construit Brasilia.
- Financement de l’État pour le Musée National d'Anthropologie de Mexico.
- Essoufflement des vieux centres artistiques européens (sf Italie : lutte communiste pour la libération antifasciste inspire une renaissance culturelle qui se manifeste ds le « néo-réalisme. »
- France : perte de prestige de l'Ecole de Paris ( amorcée en 1918...) et les auteurs fr se font une gloire ds des interventions « gimmicks » (nouveau Roman ds 50' et 60') ou ds ouvrages de non-fiction (Sartre).
- GB : Londres devient après 1950 un centre mondial de musique et de théâtre, des architecte qui auront du succès à Paris ou Stuttgart. Une PLACE MOINS MARGINALE QU'ENTRE LES DEUX GUERRES. Mais bilan littéraire faible...
- ALL : (RFA) : contraste République de Weimar/ République de Bonn. S'explique pas par le seul contre-coup hitlérien. Talents de RFA en littérature sont des immigrés (Celan, .Grass...)
Division entre 1945/ 1990 :
Contraste : libéralisme, démocratie, tourné vers le marché (VS) « centralisme communiste de manuel scolaire »
→ curieux aspect de la migration culturelle : un relatif épanouissement sous le communisme à certaines époques... (pas pour le spays placés sous une tutelle de fer – Mao, Stalin, Ceausescu (61 – 89), Kim IL Sung (45 – 94))
→ ARTS dépendent du secteur public. Pompe, gigantisme, goût pour le « réalisme socialiste » : limite la liberté de l'artiste. Question des subvention dans un système bureaucratique...
Occident importe de RDA les metteurs en scène d'avant-garde des 80'.
- URSS ; en friche (VS) gloires d'avant 1917, la fermentation des 20'.
- Continuité en poésie : Pasternak et Maïakovski, Brodski et Blok...
- Arts plastiques souffrent du mélange d'orthodoxie rigide et d'isolement avec le reste du monde.
- NATIONALISME CULTUREL sous Brejnev (Soljenitsyne et films de Paradjanov) sont contraints de puiser ds les traditions locales conservatrices...
- Isolement des intellectuels soviétiques. S'adaptent à la seule vie qu'il connaissent et qui s'améliore entre 60 et 70... Haine pour les dirigeants et mépris pour les dirigés, exaltation de l'âme russe et du paysan disparu.
→ « paradoxalement, la dissolution de l'appareil de contrainte intellectuelle détourna les talent de la création vers l'agitation. »
- CHINE : Répression jusqu'à la fin des 70' ; de rares moments de détente (« les cent fleurs... »)
1966 – 1976 : apogée de Mao avec LA RÉVOLUTION CULTURELLE (campagne contre la culture, l'éducation et l'intelligence.) csqunces :
- supprime l'enseignement secondaire et universitaire durant 10 ans.
- Interdit la pratique de la musique classique.
- Réduit le répertoire du cinéma et du théâtre à une demi-douzaine de pièces jugées convenables par ... l'épouse de Mao !
→ faible lueur artistique venant de la Chine Communiste de Mao...
- FLEURISSEMENT DE LA CRÉATIVITÉ ds PAYS D'EUROPE DE L'EST sous la déstalinisation.
Pologne, Tchécoslovaquie, Hongrie : fleurissement inattendu ds cinéma ds 50'. Ne peut être arrêté même après le durcissement du régime (après 68 en Tchécoslovaquie, après 80 en Pologne.) (vs) étouffement des production est-allemandes ds 50'.
Ce qui est surprenant, c'est moins l'essor de la création littéraire que le fait que celle-ci se soit développée , tributaire des subventions de l’État. Ces talent remportèrent l'admiration de la scène internationale...
Point communs de ces hommes, qui les distingue d'avec les artistes occidentaux : le sentiment que le public a besoin d'eux... « En vérité, en l'absence d'une vraie vie politique et d'une presse libre, les artistes étaient les seuls à dire ce que leur peuple, du moins sa frange cultivée, ressentait. »
→ sentiment qui se retrouve dans d'autres pays où relation tendues entre intellectuels et pouvoir, relative liberté de s'exprimer en public... ( ex : en Afrique du Sud, l'Apartheid, en Turquie, au Mexique entre 50 et 90).
- fleurissement NE SE RÉDUIT PAS A UNE OPPOSITION TOLÉRÉE...
- aspiration des jeunes artistes à une entrée ds une nouvelle ère ap les horreurs de la guerre. Inspirés par l'utopie...
Ismaïl Kadaré (albanais) inspiré par son époque ; moins le porte – parole du régime musclé que de l'émergence de l'Albanie. - Engagement dans l'opposition : rejet d la seule solution offerte ds monde bipolaire. En Pologne, la majeure partie de la population saisit les nuances de l'histoire et c'est ce qui donne une dimension tragique aux films de Wajda, leurs ambiguïtés aux cinéastes Tchèques des 60'.
- aspiration des jeunes artistes à une entrée ds une nouvelle ère ap les horreurs de la guerre. Inspirés par l'utopie...
→ « paradoxalement, les artistes et intellectuels du deuxième monde (socialiste) comme de divers parties du Tiers Monde jouissaient d'un certain prestige aussi bien que d'une prospérité et de privilèges relatifs, tout au moins entre les accès de persécution. »
Jouissent de privilèges : drt de voyager, accès à la littérature étrangère... possibilité d'obtenir un siège de diplomate pour les artistes d'Amérique latine à Paris (siège de l'UNESCO) ; professeurs souhaitent des postes de ministre (ds éco).
Mode des 80' : artiste et présidence ( Tchécoslovaquie, Guinée) : des antécédents dans l'histoire, Europe et Afrique sont enclins à donner des places de choix aux citoyens connus à l'étranger.
Cependant, peu d'espoir de parvenir à la scène politique ds la plupart des pays occidentaux dvlpés sf au poste de ministre de la Culture (Malraux, Semprun).
- LES RESSOURCES CONSACRÉES AUX ARTS ST PLUS IMPORTANTES DS CETTE ÈRE DE PROSPÉRITÉ.
- gvt brit plutôt peu mécène attribue 1 000 000 000 de £ aux ats à fin des 80' ( VS) 900 000 £ en 1939.
- Moindre importance du mécénat privé (sf aux EU où financement de la culture et de l'éducation, par amour pour les choses les plus hautes de la vie mais aussi parce que c'est un moyen de jouer un rôle en l'absence d'une hiérarchie formelle. Fondation de musées à leur noms, obtention de sections dans des musées déjà reconnus...)
- 1950 : le marché de l'art se relève d'une dépression d'un demi siècle. (augmentation des prix de l'école impressionniste et post-impressioniste.) En 1970 : marché de l'art se déplace Londres puis New York. Entre 75 et 89 : prix des impressionnistes multiplié par 23...
→ pas de comparaison possible avec les époques antérieures... : l'art devient une SPÉCULATION (ex : Le British Rail Pension Fund) ; des transaction pour faire monter les prix... mais aussi des faillites parfois...
→ relations ambigües entre Art / argent.
- pas évident que les œuvres d'après 45 lui doivent beaucoup.
- Une AUTRE FORME DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE A AFFECTE LES ARTS : LEUR INTÉGRATION DANS LE SYSTÈME SCOLAIRE, les universités en expansion... « Cette évolution décisive de la culture du XXème siècle et l'essor d'une industrie révolutionnaire du divertissement populaire tourné vers le marché de masse ont relégué les formes traditionnelles du grand art à des élites, voire à des ghettos, dont les membres, depuis le milieu du siècle, étaient essentiellement des gesn qui avaient fait des études supérieures. » (sf dans le monde socialiste : l'industrie du divertissement fondée sur le profit est tenue à distance.)
- « Le culture commune de tout pays urbanisé de la fin du XXème siècle reposait sur l'industrie du divertissement de masse – cinéma, radio, télévision, pop music- à laquelle l'élite prit part, assurément à compter du triomphe du rock, tandis que les intellectuels s'empressèrent de l'intellectualiser pour la mettre au goût de l'élite.'
Mêle les deux registres (chant de Pavarotti utilisé lors de la Coupe du Monde de 1990) ; ds des cas extrêmes (cf. la société britannique) la presse s'adresse aux deux catégories, comme appartenant à deux mondes opposés.
- expansion de l'enseignement supérieur augmente le nombre d'emplois ; spectaculaire dans la domaine de la littérature : des poètes sont nommés... se chevauchent l'activité de professeur et d'écrivain : fleurissement en 1960 du roman de campus, genre nouveau (commérage, colloques internationaux, rapports entre les sexes...). L'université encourage la production de « création littéraire » se prêtant à la dissection (ex : Joyce.)
- salaire permet une autonomie et un épanouissement ?
- malheureusement, montée en puissance de la CRITIQUE LITTÉRAIRE qui fait dépendre une œuvre de son lectorat... (théorie qui trouve un écho dans les théâtres d'avant-garde, où les metteurs en scène se livrent à des mises en scène provocatrices de Shakespeare ou Verdi...). Les arts deviennent des commentaires d'œuvres antérieures, incompréhensibles sans ces dernières.
- QUEL JUGEMENT L'HISTOIRE CULTURELLE DU XXIème SIÈCLE PORTERA-T-ELLE SUR LES RÉALISATIONS ARTISTIQUES DU XX ème ?
a.) difficile de le dire... Mais observeront UN DÉCLIN DES GENRES QUI AVAIENT CONNUS LEUR EXTENSION AU XIXème. (ex :
- le déclin de la sculpture dont la principale réalisation qu'est le monument public s'est éteint après le Première Guerre Mondiale.
- En peinture, la liste des peintres à renommée internationale est dure à établir ( Bacon, quelques « expressionnistes abstraits » ( VS) l'entre-deux guerre : Chagall, Picasso, Soutine, Matisse, Rouault, Klee...)
- Musique classique : déclin des genres anciens, attache au répertoire des classiques morts... Les Américains (Bernstein) préfèrent la COMÉDIE MUSICALE ; et mis à part les Russes, c'est le déclin de la SYMPHONIE (considérée comme apogée de la gloire au XIXème)
- Régression du GENRE ROMANESQUE : les romans prenant pour thème la société dans son ensemble ou une période historique sont absents de la production occidentale (mais Soljenitsyne en Russie : le roman est la principale manière de s'accommoder de l'expérience du stalinisme.) reste des romans traditionnels en Sicile (Le guépard de Lampedusa) , en Turquie et dans le monde latino-américain (émergence de la fiction ds 50') comme Cent Ans de Solitude.
b.) déclin non du fait d'une pénurie de talents. Le talent a délaissé les anciennes voies, car s'en ouvraient d'autres, plus gratifiantes. (ex : musique de film pour Auric plutôt que composition classique, roman feuilleton supplanté par la série télé.) Après l'effondrement de la production industrielle des studios d'Hollywood , le cinéma prend la place autrefois occupée par le théâtre et le roman.
c.) Seul le statut social associé à la haute culture a pu freiner le déclin des genres traditionnels...
d.) 2 FACTEURS MINANT LA CULTURE CLASSIQUE :
1) LE TRIOMPHE UNIVERSEL DE LA CONSOMMATION DE MASSE.
Depuis 60' images incitent à la consommation ds monde occidentale et le tiers -monde urbanisé ou le divertissement commercial des masses.
Les Sons : pop music commerciale...
Leur influence est incomparable avec celle, occasionnelle, qu'avaient les « grands arts » ; le triomphe de l'image et du son fait pression sur le support écrit traditionnel.
Lecture est en baisse : « bien que la révolution de l'enseignement ait accru les effectifs, en niveau absolu, la facilité de lecture a régressé dans les pays d'alphabétisation théoriquement universelle, lorsque l'imprimerie a cessé d'être la principale porte du monde au-delà de la communication du bouche à oreille. »
Après 50' : moins de spontanéité des enfants à se mettre à la lecture.
Noms de marques et de produits de consommation on pris la place des textes sacrés et des auteur profanes... STARS et BOITES DE CONSERVE deviennent le symbole de cette culture de masse ; Ds 50' : (démocratisation culturelle) la principale école picturale abdique devant le poids des images. Influence du Pop art (Warhol, Lichtenstein...) qui « reproduit avec autant d'exactitude et de détachement que possible l'apparat visuel du mercantilisme américain ».
→ mode négligeable en terme artistique mais RECONNAIT CEPENDANT QUE LE TRIOMPHE DU MARCHE DE MASSE REPOSE SUR DES BESOINS MATÉRIELS AUTANT QUE SPIRITUELS des consommateurs...
ds 50' : une DIMENSION ESTHÉTIQUE (ex : les excès du baroque automobile ds 50')
ds 60' : étude par des critiques intelligents de ce qui était jusqu'alors rejeté comme mercantile. Les intellectuels de l'ancienne garde sont taxé d' « élitistes » par le nouveau radicalisme...
Triomphe du Rock dans les années 50' : les masses savent ce qui leur plaît. Même si une corruption progressive de cette musique ; « ainsi que le voulait le populisme, commun au marché et au radicalisme antiélitiste, l'important n'était pas de discerner le bon du mauvais, le subtil du simple, mais tout au plus de voir ce qui séduisait plus ou moins les gens. »
2) LA MORT DU « MODERNISME » ( fin du XIXème : légitime une création artistique non-utilitaire et la prétention des artistes à se libérer de tout contrainte. » vision progressiste, par analogie avec la science.)
Le modernisme = ART D'AVANT-GARDE : art d'une minorité, repose sur le rejet des conventions bourgeoises et libérales et sur la nécessité d'accorder l'art à un XXème siècle technologiquement et socialement révolutionnaire.
Les 2 s'entremêlent :
- CUBISME : a.)rejet du figuratif victorien.
b.)collection d'œuvres et d'artistes...
- Dada ...
« Loin de se donner comme une forme d'art, il prétendait à l'anti-art. »
Recherche qui se répercute dans l'architecture « moderniste » du Corbusier, ds un style à la recherche de l'utopie sociale...
Historique du Modernisme :
- première moitié du siècle ; fonctionne en dépit de sa faiblesse théorique et de ses contradictions... Innovation formelle et espérance sociale qui se souderont davantage encore par l'expérience de la guerre.
- Prend part à la victoire s/ Hitler (sf ds pays communistes). Se répand aux EU, ds galeries d'art et ds architecture (World Trade Center) : incarne le « STYLE INTERNATIONAL ». Émergence et résurgence en Europe, où modernisme devient = VALEURS OCCIDENTALES.
- Fin 60' : manifeste une réaction vive, semblable au « postmodernisme » des 80'. Un refus des critères de jugement ds les arts... ex : frontons « chippendale » des gratte-ciels... Bilan impressionnant ds l'architecture : capitales du Tiers-Monde, universités, préside à la reconstruction des villes ds 60' « car, même ds le monde socialiste, ses innovations techniques, qui se prêtaient à la construction rapide et bon marché de logements de masse laissèrent leur empreinte. »
Des productions inhumaines et informes, aussi. Comparaison art parisien des 50' et des 20' : des trucs désespérés (art minimal, créations éphémères...)
Ces innovations se savent en marge, et il s'en dégage une odeur de mort... Jeu face aux innovations technologiques. Avec le pop art, la représentation redevient légitime.
- Le POSTMODERNISME : remet en cause les formes antérieures et la manière dont elles sont utilisées...Le terme n'est pas qu'interne aux arts. (90 : postmodernisme philosophique, critique littéraire –post-structuralisme, déconstructivisme...)
→ point commun des postmodernistes :
- scepticisme foncier face au monde moderne.
- Relativisme radical... rejet d'un monde fondé sur les postulats d'un progrès des sciences...
Ds domaine du « grd art », moins de contradictions ; les postmodernes repoussent à l'infini la notion même d'art. il a plutôt produit un ÉCART DE GÉNÉRATION (ceux contre la frivolité nihiliste (VS) les arts sérieux comme obsolètes.
S'étend à d'autres domaines mis naît sur la scène artistique ; essence des arts d'avt-garde = recherche d'exprimer la réalité du XXème siècle. A la même époque, autre ligne de fracture : cmt changer la réalité ?
· coïncident de 1880 à 1890 puis de nouveau entre 1914 – défaite du fascisme.
JUGEMENT HISTORIQUE :
1) échec prévisible du fait :
- de son arbitraire intellectuel.
- de son mode de production ds société de bourgeoisie libérale...
- manque de cohérence ds les manifestes + nouveau ne naît pas forcément du rejet du vieux.
→ aucune justification théorique ds le cubisme... ; décision arbitraire.
Restent des acceptations des règles (les « hyper-modernes » aux échecs (!) ,acceptation des règles métriques,)
Échec de la tentative pour associer « l'œuvre d'art à l'époque de sa production mécanisée « ( Benjamin) au modèle du créateur individuel.) CRÉATION → TRAVAIL DE COOPÉRATION ET TECHNIQUE.
Ces nouveaux talents qui entrent ds des formes de production commerciales ne st pas inférieurs aux talents du 19ème (prétend Hobsbawm !!!!).
Lien avec les générations précédentes, et l'art classique : le collectif qu'est la SCÈNE ( ex : Kurosawa, Visconti, Eisenstein...)
- LIEN ENTRE TECHNIQUE ET ART : W. Benjamin observe que la « reproductibilité technique » ne modifie pas seulement la manière dont fonctionne la création, mais aussi la réception... TOURISME et ENSEIGNEMENT reste les bastion de la consommation artistique...
- Mélange des impressions sensorielles, absorbées de manière périphérique // vie des citadins (foires et cirques). Nouveauté : la technologie a saturé la vie quotidienne.
- PEUT-ON ENCORE PARLER D'ŒUVRE D'ART ?
-
- des œuvres perdurent... mais il est moins aisé de repérer le lien avec une individualité...
- Possible et impossible de classer les œuvres selon les critères de la civilisation bourgeoise.
- Le critère de chronologie, déjà non-valide est DEVENU ABSURDE EN CETTE FIN DU 20ème SIÈCLE QUAND IL A FUSIONNE AVEC LES INTÉRÊTS ÉCONOMIQUES DS INDUSTRIES DE CONSOMMATION, DONT LE PROFIT SE NOURRIT DU RENOUVELLEMENT (...) DES MODES ET DE LA VENTE MASSIVE ET INSTANTANÉE D'ARTICLES DESTINES A UN USAGE INTENSIF MAIS BREF.
- Idéologues et vendeurs sont les seuls à soutenir publiquement prône que la distinction entre sérieux et insignifiant, bon et mauvais... ; le modernisme qui soutient que ces distinctions sont élitistes, fonde son seul mérite sur le chiffre de vente.
- Les critères d'évaluation de l'œuvre resteraient-ils pertinents, dans un monde où les frontières entre travail/ loisir sont poreuses... ? Ont-ils une pertinence hors du monde des Académies ?
- difficultés de répondre à cette question, à la poser même...
- Possibilité d'écrire une histoire du Jazz (tenant compte de la différence du milieu social), c'est mopins évident pour le Rock...Si Billie Holiday touche même après sa mort, est-il possible de participer à l'enthousiasme suscité par les Rolling Stones si l'on est pas contemporain des milieux des 60'.
Jusqu'où la passion actuelle pour le son ne repose–t-elle pas sur l'identification. Le rôle des arts vivants, leur survie est obscure au XXI ème siècle.