Je me permets de remettre ici un texte que j'ai écrit il y a plusieurs mois sur le blog de Marc Lefrançois qui proposait d'écrire une parodie du Bateau Ivre de Rimbaud...
Cette après-midi, profitant d'une courte (mais méritée)pause chez moi avant de repartir pour suivre les aventures du roman populaire en séminaire, je maugrée un peu et m'écris... / et écris...
Le métro ivre...
Comme je respirais les effluves prévisibles
Je ne ressentis plus qu'un grand mélo d'odeurs.
De vagues sons montaient dérisoires et risibles
N'ayant d'autre vertu que d'en masquer l'horreur.
J'étais trempée des pluies, qui s'abattent sauvages
Sauceuses très habiles et très peu distinguées.
Quand le métro stoppa près du quai en pavage
Le flot m'a emportée bien que contre mon gré.
Dans le tohu-bohu affolant de l'arrêt
Moi, alors plus folle que d'un prince charmant
Je tombais ! Et mon sac renversé
N'a pas subit plus grand, ni sale piétinement.
Les passants ont bien vu cette pauvre victime
Promptement m'ont conduite, direction : chez l'hosto
Qu'on informe de suite de cette histoire intime.
Deux mois ! de plâtre et de radio...