Face à une expérience aussi profonde, et aussi personnelle, je me trouve devant un dilemme : dois-je en parler, pour faire éclater toute la force des émotions ressenties ou dois-je taire ce souvenir qui, je le pense, ne me quittera pas de ma vie?
La réponse, c'est la poésie, qui va me la donner avec ces quelques vers... (mais bien sûr, cette expérience en fera naître tant d'autres...)
Sous les grandes ogives
Blanches et éclatantes, aux murs peint en sombre et aux moulures dorées...
Seule, je m'extasie, sur la beauté de l'Art, qui nous donne à voir
Toute l'immensité de la Foi des hommes...
Mais que, aigu et clair, vos douces voix angéliques,
montent vers le Très-Haut, et que l'encens s'élève en purifiant le sol
Que fixe alors mes yeux...
Que la beauté des lieux s'efface peu à peu sous la lumière sublime
D'un seul rayon d'amour
Du soleil de midi
Que résonne la cloche qui invite notre cœur...
Et que résonne en moi le "Fiat Lux" créateur de toute l'origine
Et le grand Rédempteur de toute notre fin.
Lors, levant les yeux, vers le ciel nimbé
De Ta présence touchante
Mon âme entière s'abreuve...
Et de mes yeux troublés, s'éloigne les mirages
Au profit de Ton image
De mon esprit lavé, se dissipe les craintes
Et je peux contempler la seule Lumière du Vrai
Et du Beau et du Bien, repartant dans la paix
Et l'amour de Celui
Qui me l'a inspiré.