Aquarelle et rehauts à l'acrylique dorée...
Lorsque je prends ma boîte d'aquarelle, j'aime rêvasser à des contrées lointaines, inconnues... Le flou de la peinture noie les contours des lieux imaginaires... Parmi eux, l'Inde, un pays qui me fascine... Je synthétise ce que j'en connais : le souvenir de la fête de Ganesh, à Paris, le lassah sucré à la rose, et le regard bienveillant des femmes en sari qui tiennent dans leur mains leurs sacs à main en cuir noir. La douzaine d'hommes, torse nu, qui tire le char imposant du haut duquel la statue jette un regard de pierre sur le boulevard La Chapelle, les danseuses, qui portent des coiffes monumentales ornées de plumes de paon et tournent sur elles-mêmes, comme des toupies, jusqu'à s'écrouler sur le sol, tandis que les tambours continuent de résonner...
Et puis, dans la Drôme, le Palais du Facteur Cheval, qui matérialise pour moi, un instant, son rêve d'Inde aussi...