MOT |
DÉFINITION |
Épigramme |
Poème court à visée satirique, se terminant souvent par une pointe. |
Épigraphe |
Inscription sur un édifice ; citation en tête d’un livre, d’un poème… |
Épidictique |
Qui concerne l’éloge et le blâme. |
Épicurisme |
Doctrine d’Épicure (341-270 av. JC) ; qui propose une explication atomiste et matérialiste du monde physique. Elle développe une théorie sensualiste de la connaissance et une moralité du plaisir, fondé non sur les sens mais sur l’esprit. |
Élégie |
Poème consacré à la déploration (amoureuse). La tonalité élégiaque est empreinte de tristesse ou de mélancolie plaintive. |
Drame |
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Dramatique |
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Discours rapporté |
Reprise ou transcription par un locuteur 1 des paroles, écrites ou pensées d’un locuteur 2. Le discours peut être reproduit tel quel (direct), retranscrit dans un système de subordination (indirect) ou intermédiaire (indirect libre). |
Didascalie |
Indication scénique dans un texte de théâtre, concernant le jeu des acteurs, la mise en scène. |
Didactique |
Qui vise à enseigner. |
Dialectique |
Art de raisonner qui consiste à confronter, dans une sorte de dialogue, deux opinions ou thèses différentes pour dépasser ensuite leur opposition. |
Dénotation |
Signification stable et objective d’un mot. Sens que l’on trouve dans le dictionnaire. |
Déduction |
Type de raisonnement, qui, d’un enchainement de propositions générales, dégage une conséquence logique sous forme de proposition particulière. |
Connotation ou dénotation |
Signification secondaire associée au sens principal. |
Commedia Dell’Arte |
Forme théâtrale d’origine italienne, caractérisée par l’improvisation, le mime, les jeux de mot, acrobaties, lazzi, et qui influencent le théâtre européen depuis le 17ème. |
Cliché |
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Casuistique |
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Burlesque |
Registre ou tonalité qui traite familièrement de sujets nobles. |
Bucolique |
Poème pastoral mettant en scène des bergers idéalisés. |
Blason |
Court poème d’éloge d’un objet ou d’une personne. Le contre-blason, au contraire, permet de faire la satire d’une personne. |
Abyme (mise en…) |
Représentation qui se représente elle-même. |
Adynaton |
Hyperbole qui consiste à décrire des faits inconvenables, incompatible avec les lois de la nature. |
Allégorie |
Récit ou description d’une réalité abstraite avec des termes concrets. |
Allitération |
Répétition des consonnes. |
Anacoluthe |
Rupture de construction. |
Anagramme |
Jeu poétique créant un mot avec les lettres d’un autre. |
Anaphore |
Répétition d’un mot ou groupe de mots en tête d’une phrase ou d’un vers. |
Antiphrase |
Figure par laquelle une expression laisse entendre le contraire de ce qu’elle veut dire. |
Antithèse |
Figure qui associe deux termes contraires |
Aphorisme |
Brève maxime. |
Apologie |
Justification, défense d’une chose, d’une institution ou d’une personne. |
Apologue |
Bref récit à visée morale, fable. |
Art poétique |
Texte exprimant les principes esthétiques d’un auteur. |
Assonance |
Répétition de voyelles. |
Épique |
Qui appartient ou emprunte à l’épopée. |
Épopée |
Récit d’aventures héroïques remontant au passé d’une collectivité humaine. |
Euphémisme |
Formulation indirecte visant à atténuer l’expression. |
Exorde |
Première partie d’un discours oratoire. |
Fantastique |
Se dit d’un récit où les lois du monde réel sont menacées par un menacées par un phénomène inexpliqué, susceptible d’être interprété, soit comme surnaturel (irruption de forces de l’au-delà, de mondes parallèles) soit comme naturel (hallucination, folie…). Littérature de « l’inquiétante étrangeté » (Freud) le fantastique joue de la transgression des frontières entre rêve et réalité, veille et sommeil, vie et mort. La notion s’élargit au 20ème, où l’étrange peut surgir au cœur du quotidien. |
Synesthésie |
Relation ou correspondance établie entre deux perceptions relevant de sens différents. |
Tonalité |
Atmosphère d’un texte propre à susciter une émotion chez le lecteur ; rire, attendrissement, effroi, admiration… Le mot est synonyme de « registre » ; il peut aussi exprimer des nuance à l’intérieur des registres. |
Verset |
Unité rythmique et typographique, de longueur variable se différenciant du vers par la liberté de sa forme. |
Vers libre |
Se dit depuis la fin du 19ème siècle, d’un vers libéré de la rime et du compte de syllabes. |
Focalisation |
Point de vue adopté par le narrateur :
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Héroï-comique |
Tonalité ou registre comique qui traite noblement de sujets triviaux. |
Hymne |
Poème d’éloge de ton élevé. |
Hyperbole |
Formule exagérée visant à l’amplification. |
Induction |
Type de raisonnement qui part de propositions particulières pour aboutir à une conclusion générale. |
Intertextualité |
Relation qu’un texte ou une œuvre entretient avec d’autres œuvres. |
Ironie |
Tonalité (ou registre) comique à variation polémique, jouant sur les implicites du langage ; en particulier par l’antiphrase. L’ironie dramatique désigne, dans une pièce de théâtre, l’écart entre ce que savent et comprennent un ou plusieurs personnages et ce que sait ou comprend le spectateur. |
Laisse |
Groupement de longueur variable, de vers et de rimes plates assonancées. |
Lazzi |
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Leitmotiv |
Thème ou formule revenant à plusieurs reprises dans une œuvre. |
Lexique |
Vocabulaire. |
Lyrisme |
Expression vibrante des sentiments personnels. |
Madrigal |
Petit poème spirituel à sujet galant. |
Marques ou indices |
(d’énonciation) : signes (pronoms, adverbes…) qui dans un énoncé permettent de répondre aux questions (qui parle ? à qui ? quand ? où ?) et de définir la situation d’énonciation. |
Mélodrame |
Genre théâtral qui naît à la fin du 18ème d’une sorte d’opéra populaire ou d’opérette contant des aventures périlleuses et sentimentales (A. Ubersfeld). Il vise à susciter des émotions fortes, par des situations violentes ou pathétiques où s’affrontent des jeunes filles et des pères malheureux, des traîtres et des justiciers dans une conception morale simplifiée. |
Merveilleux |
Forme caractérisée par la présence d’éléments surnaturels au cœur même du réel. |
Mètre |
Type de vers, défini par le nombre de ses syllabes. |
Modalité |
Manière dont se manifeste le rapport que le locuteur entretient avec son énoncé et son destinataire : les modalités d’énoncé concernent les marques (ou modalisateurs) d’émotion, de sentiment, de jugement de l’énonciateur par rapport au contenu de son énoncé. Les modalités de la phrase (ou d’énonciation) inscrivent dans la forme de la phrase la position de l’énonciateur par rapport à son destinataire : assertive, interrogative, énonçant un ordre. |
Motif |
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Narrativisé (ou raconté) |
Se dit d’un discours rapporté qui ne fait que résumer des propos sans rompre la narration. |
Néologisme |
Mot nouvellement créé, ou emprunté récemment à une langue étrangère, ou dont le sens a changé depuis peu. |
Oralité |
Caractère de ce qui se transmet par la parole. |
Oratoire |
Qui concerne l’art de l’éloquence. |
Oxymore |
Figure d’opposition qui consiste en une alliance de termes incompatibles. |
Pamphlet |
Écrit, souvent bref, violemment polémique. |
Paradoxe |
Opinion allant à l’encontre de l’opinion communément admise pour provoquer la réflexion par l’alliance de termes contraires. |
Parallélisme |
Figure qui consiste à reprendre une même construction dans deux groupes de mots. |
Parodie |
Type d’imitation littéraire. |
Paronomase |
Reprises de sonorités apparentées. |
Pastiche |
Type d’imitation littéraire. |
Pastorale |
Genre poétique, dramatique ou romanesque, qui met en scène les aventures galantes de bergers et bergères de convention. |
Pathétique |
Qui concerne un style propre à susciter l’émotion, la compassion, l’attendrissement. |
Période |
Phrase longue et structurée, héritée de la syntaxe latine. |
Périphrase |
Groupe de mots utilisés à la place du terme propre. |
Pétrarquisme |
Écriture poétique inspirée de Pétrarque (1304-1374) : principe du Canzoniere (journal poétique de son amour pour Laure) Forme du sonnet, image idéalisée de la femme aimée, rhétorique précieuse fondée sur la métaphore ; l’antithèse, l’hyperbole. |
Picaresque |
Se dit d’un roman dont le héros (picaro = coquin en Espagnol)de condition modeste, fait l’apprentissage de la vie au contact de tous les milieux sociaux. |
Pléiade |
École poétique de la Renaissance française. |
Pointe |
Formule brève, inattendue et frappante, formant la chute d’un texte. |
Polysémie |
Propriété d’un mot possédant plusieurs significations. |
Préciosité |
Mouvement du 17ème français caractérisé par la recherche du raffinement des manières, de la délicatesse du sentiment amoureux, de la subtilité de l’expression. |
Prétérition |
Figure qui consiste à dire qu’on ne dit pas ce qu’on dit. |
Privilège |
Autorisation d’imprimer sous l’Ancien Régime. |
Prosopopée |
Figure donnant la parole à un absent ou à un mort. |
Rationalisme |
Doctrine philosophique d’après laquelle toute connaissance certaine vient de la raison. Par extension, confiance dans la raison. |
Registre |
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Rhétorique |
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Rondeau |
Forme poétique médiévale. |
Satire |
Genre poétique qui persifle les vices et les travers d’une société. |
Scolastique |
Méthode d’enseignement médiévale fondée sur la tradition et l’autorité. |
Séquence |
Suite de vers non organisés en strophes. |
Signe linguistique |
Ensemble constitué d’un signifiant et d’un signifié. |
Signifié |
Le sens d’un mot. |
Signifiant |
Élément graphique et sonore constituant la matérialité du signe. |
Sophisme |
Raisonnement faux. |
Stoïcisme |
Doctrine philosophique illustrée à Rome par Sénèque (2 av JC-65 ap JC) et qui place le bonheur dans l’exercice de la vertu, l’austérité, la maîtrise des sens et des passions. |
Symbole |
Signe figurant une réalité par une autre à laquelle elle est habituellement associée. |
Sonnet |
Forme poétique introduite en France à la Renaissance. |
- Pascaline Hamon
- Littérature